Le rôle de l’acteur dans la gestion intégrée des risques : vers un nouveau dimensionnement du risque

La gestion des risques selon l’approche fonctionnelle gère chaque risque au niveau même où il est détecté. Les critères retenus pour sa mesure sont la probabilité d’occurrence et la gravité. Toutefois, ce mode de gestion s’est heurté à des limites et a été dépassé par la gestion intégrée des risques. Nous défendons dans ce travail, l’idée que l’acteur est au centre de la gestion intégrée des risques en jouant un rôle dans son alignement à la stratégie et dans la mise en œuvre de l’approche systémique. Cela nous amène à réfléchir au redimensionnement du risque. Certes, la probabilité d’occurrence et la gravité sont sine qua non à la mesure du risque. Or, la détection du risque relève aussi de l’acteur. Ainsi, avant de mesurer le risque, il est important de prendre en considération l’acteur qui l’a détecté, le lieu et le moment de sa détection

Alignement de l’industrie 4.0 au supply chain management à l’ère post covid-19

La pandémie de la COVID-19 est l'une des perturbations les plus graves de l'histoire de la chaîne logistique, de nombreuses perturbations ont été observées qui sont dû à la non prise en compte d’une stratégie de chaine logistique qui peut faire face aux évènements imprévus.A cet égard, les praticiens et les universitaires sont mis au défi d'améliorer la résilience des chaînes logistiques. Les progrès technologiques récents, en particulier l'industrie 4.0, laissent envisager des possibilités prometteuses pour atténuer les risques liés à la chaîne logistique, comme ceux de la pandémie de la COVID-19.Cependant, la littérature manque d'une analyse complète du lien entre l'industrie 4.0 et la résilience de la chaîne logistique. L’objet de cet article est de monter le lien entre la chaine logistique 4.0 et la résilience et de chercher à comment gérer stratégiquement les chaines logistiques pour qu’elles soient mieux préparées aux perturbations et résiliente

Proposition d’un modèle des 6C de maturité de la gestion intégrée des risques dans le secteur des services

Le risque est un évènement probable quant à sa probabilité d’occurrence, il est omniprésent ce qui rend sa gestion un impératif pour les organisations. De ce fait, certains chercheurs se sont épris d’élaborer des modèles en vue d’étudier le degré de maturité inhérent à sa gestion. Tels modèles s’avèrent indispensables puisqu’ils permettent aux organisations de tester leur niveau de sensibilisation par rapport aux risques et leurs aptitudes à les gérer. L’objectif de cette recherche n’est pas seulement de proposer un modèle de maturité de la gestion intégrée des risques mais d’analyser en outre les spécificités propres aux entreprises appartenant au giron du secteur des services au Maroc. Ce faisant, il est indispensable de souligner la place grandissante des services dans le Produit Intérieur Brut (PIB) et dans l’économie marocaine dans son ensemble. Le secteur des services a créé une valeur ajoutée de l’ordre de 56,5% en 2017, une part dépassant largement celle sécrétée par le secteur secondaire (29,5%) et celui primaire (14%). Cependant, ce secteur reste, en dépit des grandes opportunités saisies, menacé par plusieurs risques pouvant mettre en péril sa performance voire la pérennité de ses entreprises

Analyse théorique de la communication comme levier de la gestion intégrée des risques

Faced with complexity, uncertainty, dynamism and turbulence, risk management must absolutely move towards approaches that allow it to integrate the principles of transversality, flexibility and collective knowledge. Indeed, managing each risk in isolation constitutes a risk in itself, as the correlations and trade-offs that may exist between them will be disregarded. Thus, integrated risk management turns to be obvious. However, there is no risk management without communication. It intervenes in the perception of risks, as well as their identification and analysis up till the effective contribution to their management. The role of communication in integrated risk management is paramount. The question of the operationalization of such communication, being a latent variable, so that it allows a global and transversal management of risks is also of great importance. The objective of this article is to highlight the role of communication as a lever for integrated risk management as well as the proposal of a measurement scale to operationalize risk communication. The difficulty in communication comes from the fact that the individuals have different knowledge that must be transformed through communication into global collective knowledge. Indeed, risk communication must go beyond the differences in the techniques and languages ​​used. The latter requires an open communication of objectives, a simple and common language and an infrastructure favoring it, i.e. an information system.   Keywords : Risk communication; Integrated risk management, Common language; Contents ; Information system JEL classification: D81, D83 Paper Type: Theoretical ResearchConfrontée à la complexité, à l’incertitude, au dynamisme et à la turbulence, la gestion des risques doit absolument s’orienter vers des approches qui lui permettent d’intégrer les principes de transversalité, de flexibilité et de savoir collectif. En effet, la gestion de chaque risque de manière isolée constitue un risque en soi, car les corrélations et les compensations qui peuvent exister entre eux seront omises. Ainsi, la gestion intégrée des risques est devenue une évidence. Toutefois, il n’y pas de gestion des risques sans communication. Elle intervient depuis la perception des risques, en passant par leurs identification et analyse jusqu’à la contribution efficace à leur gestion.  Le rôle de la communication dans la gestion intégrée des risques est primordial. La question de l’opérationnalisation de cette communication qui est une variable latente pour qu’elle permette une gestion globale et transversale des risques est également d’une grande importance. L’objectif de cet article est de mettre en exergue le rôle de la communication comme levier de la gestion intégrée des risques ainsi que la proposition d’une échelle de mesure pour opérationnaliser la communication des risques La difficulté dans la communication provient du fait que les individus disposent de savoirs différents qui doivent être transformés par le biais de la communication, en un savoir collectif global. En effet, la communication des risques doit dépasser les différences dans les techniques et langages mis en œuvre. Cette dernière nécessite, une communication ouverte des objectifs, un langage simple et commun et une infrastructure la favorisant soit un système d’information.   Mots-clés : Communication des risques ; Gestion intégrée des risques ; Contenu de la communication ; approche systémique et transversale ; système d’information. Classification JEL : D81, D83 Type de l’article : Article théorique

Essai de délimitation conceptuelle de la gestion intégrée des risques

Le concept de gestion intégrée des risques est un concept récent qui se base sur une approche transversale. Ce concept se fonde sur deux théories : la théorie générale du risque et la théorie de l’action commune. La littérature permet de soulever des dimensions souvent évoquées dans la définition de ce concept comme la stratégie ; la gouvernance ; les déterminant organisationnelles, l’aspect technique et la définition du risque, reflétant ainsi les préoccupations des chercheurs à ce sujet. C’est ainsi que la gestion intégrée des risques est à distinguer par rapport à d’autres vocables comme la gestion globale des risques, l’Enterprise Risk Management, et l’Integrated Risk Management. L’objectif de ce travail est de délimiter les contours de ce concept en le définissant en ratissant la littérature existante, en mettant en exergues les théories mobilisées à ce titre et en le distinguant des autres concepts

Gestion des risques : fondements théoriques et analyse critique

La gestion des risques s’inscrit dans un cadre transdisciplinaire. Elle est née dans les sciences exactes puis s’est nourrie de multiples sciences avant de prendre place dans les sciences de gestion. Selon la littérature pertinente, la gestion des risques s’est révélée insuffisante sur le plan fonctionnel. Elle a fait l’objet d’un ensemble de critiques qui ont permis l’émergence de nouvelles perspectives dans le domaine. Le présent travail a pour objectif de répondre à la problématique suivante : Comment la gestion des risques a-t-elle évolué tout au long des fondements théoriques transdisciplinaires ? Pour répondre à cette problématique, il faut franchir trois grandes étapes. La première consiste à identifier les disciplines qui ont nourri et mûri le concept de gestion des risques. La deuxième étape consiste à situer la gestion des risques parmi les sciences de gestion. La troisième étape a pour objectif de porter une analyse critique de la gestion des risques et de présenter quelques perspectives et ouvertures de recherche.Risk management enrolls in a transdisciplinary framework. It has issued from exact sciences then has been nourished by manifold of sciences before landing within management sciences. According to relevant literature, risk management revealed to be insufficient in its functional aspect. It has been addressed by a cluster of critiques which has permitted to new perspectives to emerge in the field. The present work purports to respond to the following problematic: How has risk management evolved throughout the transdisciplinary theoretical underpinnings? Responding to this problematic necessitates passing across three main stages. The first consists in the identification of the disciplines having nourished and maturated the concept of risk management. The second stage consists in situating risk management among management sciences. The objective of the third stage is to undertake a critical analysis of risk management and to display some perspectives and apertures for research

Proposition d’une échelle de mesure de la performance de l’enseignement supérieur à distance

L’enseignement supérieur à distance constitue un grand défi à l’ère actuelle. La transition vers ce mode d’enseignement, suite aux situations de crises (COVID 19) ou aux volontés des états, constitue un clivage important dans le domaine dont il faut maitriser les résultats. La performance de l’enseignement à distance constitue ainsi une problématique d’actualité. L’objectif de cette recherche est de développer un outil de mesure permettant d'évaluer la performance de l'enseignement à distance, ce qui permettra de quantifier son niveau tout en identifiant les dimensions essentielles qui impactent cette performance de manière significative. L'échelle est ensuite affinée grâce à un test pilote, visant à évaluer la pertinence et la clarté des questions. Une enquête plus large est ensuite menée auprès d'un échantillon représentatif de 87 étudiants de l’université Mohammed Premier d’Oujda pour collecter les données nécessaires à la validation de l'échelle